VILLA DV
La Dolce Vita
Mutation d'une maison "cévenole" en une villa méditerrannéenne.
Localisation : Pérols (34)
Maitre d'ouvrage : Privé.
Statut : Chantier en cours.
Surface de plancher: 250 m2
Mission complète
Dans les habitations dites "cévenoles", les pièces de vie sont à l'étage, tandis qu'un vide sanitaire assez haut abrite les espaces annexes et fonctionnels de la maison.
Au fil du temps, ces espaces de rez-de chaussée, s'ils n'ont pas la hauteur nécessaire pour accueillir des activités "nobles", sont souvent aménagés en chambres d'appoint , bureau ou buanderie.
Pour cette restructuration complète, les planchers du rez-de-chaussée sont réhaussés afin de valoriser ce niveau.
Il accueillera un bureau et des suites pour recevoir les amis à la belle saison.
L'escalier extérieur latéral existant est abattu et une vraie entrée de plain-pied desservant une circulation verticale intérieure est ménagée.
Cette vue globale explicite l'articulation entre les 4 différents niveaux d'espaces extérieurs.
La loggia existante est fermée pour agrandir le séjour exigu.
Accolée au premier étage, Une terrasse déportée sur pilotis est connectée au jardin par un généreux escalier.
Le plancher est découpé pour créer un escalier intérieur traversant tous les niveaux d'une seule volée.
La terrasse de la piscine existante étant surélevée par rapport au reste du terrain, elle sera choisie comme point d'arrivée du grand escalier extérieur.
L'exploitation de ce dénivelé naturel permet une transition plus douce vers le jardin.
Un pan de toiture déposé a permis, à peu de frais, l'implantation d'un grand solarium-Potager sur le toit.
Cette terrasse prolonge la suite parentale qui occupe tout le troisième niveau
Avant intervention.
Le mur de gauche sur la photo a été percé et le pan de toiture se trouvant derrière déposé.
Le réemploi des matériaux de déconstruction a été une thématique majeure de cette rénovation.
Ici les gravats issus de la démolition des dalles de plancher et des nombreux dallages extérieurs ont servi à l'édification de murs en gabions.
Le gain est double, puisque ce réemploi dispense de l'achat de nouveaux matériaux et de l'évacuation et du traitement des déchets.
Seule contrainte: Un temps de mise en oeuvre plus long qu'un simple mur de parpaings.
La partie haute des gabions est laissée libre et sera progressivement colonisée par les plantes grimpantes
Une réflexion importante a été menée autour des ambiances intérieures et de la place du végétal dans la maison.
La double hauteur du séjour a ainsi été mise à profit pour installer un jardin intérieur. Les plantes qui le composent, outre leur action dépolluante (action contestée..), participent au confort hygrométrique de l'intérieur.
Un brumisateur complète le dispositif pour rafraîchir par évapo-transpiration la pièce en été (Cooling).
La façade Sud, aveugle à l'origine, a été percée de nombreuses baies afin d'assurer un chauffage passif efficace en hiver.
Etude des ambiances extérieures.
La grande terrasse qui prolonge le séjour permet des vues lointaines, plutôt rares dans le tissu pavillonnaire.